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29 janvier 2006 7 29 /01 /janvier /2006 01:24

Catho-coincé, le père. Il lisait Marguerite Duras mais il tenait dur comme sa bite à ce que ses deux filles arrivent vierges au mariage. Désolé pour ce style, mais j’enrage à la pensée qu’il y a quelque chose d’incestueux à contrôler ainsi la sexualité de sa progéniture.

Laissons donc ce vicelard dans sa bibliothèque de cadre-supérieur-d’origine-modeste. Jacqueline — la fille aînée — y croit, à la virginité. Elle nous l’a dit le premier jour qu’elle est venue nous rendre visite. Tout juste vingt ans, brillante étudiante en médecine, elle trompe la vigilance parentale chaque jeudi pour pratiquer avec nous du yoga et du massage, sans oublier de se libérer un peu par la parole.

Elle est pudique mais pas pudibonde. Elle a aimé que je masse son dos — j’en ai profité pour dégager quelques points d’acné — puis elle a rougi et frissonné quand j’ai pétri son ventre de biche en glissant les mains vers son pubis. Elle s’est senti désemparée et très excitée quand je me suis offert nu à son massage. Le dos ça va, mais le ventre… Elle ne quitte pas des yeux, un peu inquiète, un arbre qui s’agite au vent en lui lançant des sourires. Elle aussi me regarde en souriant. Ma tendre amie finit par avoir pitié d’elle et lui montrer comment masser, caresser, surprendre un sexe d’homme. Elle apprend vite, dommage.

La fois suivante je l’ai découverte entièrement au moment de lui masser le ventre, et j’ai laissé mes mains couler doucement sur ses tous petits seins. Elle a fermé les yeux et dit qu’elle adorait ça, oui tu peux les pincer — pourvu que ma mère ne sache rien ! Notre rituel de massage a donc pris un tour très sensuel avec ces caresses dont nous cachons pas le plaisir, et qu’elle revient chercher de semaine en semaine. Une fois, elle y est allée bien plus fort, car nous étions seuls, mais je n’ai pas osé jouir dans sa main. Une autre fois j’ai osé mouiller sa cuisse, alors que nous étions étroitement enlacés, allongés en plein soleil. Mais j’ai toujours respecté son vœu de « chasteté ».

Un jeudi elle est venue avec sa petite sœur Elise qui avait tout juste treize ans. Le mot « pédophilie » n’existait pas encore à l’époque, mais je me suis abstenu de proposer un massage à la troublante nymphe, bien qu’elle se soit révélée plus hardie que son aînée. J’ai donc massé la grande sœur très sagement et nous sommes restés sur notre faim.

Jacqueline part en vacances chaque année sur la Côte d’Azur et elle nous invite à l’y rejoindre pendant que ses parents s’absentent. Nous l’emmenons sur une plage naturiste sauvage, entre les rochers, où l’on peut être vu, désiré, voir, désirer, bander même, sans se faire éjecter. Il y a de très jeunes filles qui se mettent vite à plat ventre car elles ne viennent que pour bronzer, très drôles dans leurs efforts pour cacher le peu qu’elles ont à cacher. Jacqueline a rencontré un beau gosse et eu envie de flirter un peu avec lui. Ils sont partis derrière les rochers, nus comme des Verts, bien entendu, puis elle est revenue se plaindre qu’il lui faisait des avances. Quelle drôle d’idée.

L’année suivante, elle nous invite après avoir eu la visite de son « fiancé » : un étudiant qui partage entièrement les idées de son père à propos du sexe et du mariage. (Quand je vous dis qu’il y a de l’inceste dans ce genre de croyance…) Elle l’a quand même emmené sur la plage naturiste. Quand nous arrivons, elle est seule et en pleurs. Que s’est-il passé ?

— Hier soir il m’a demandé si je voulais l’épouser. J’ai répondu que je n’étais pas pressée de me marier et que je n’y songeais pas.
— Alors ?
— Ce salaud m’a sauté dessus pour me violer. J’ai passé la nuit enfermée dans les WC. Ce matin, il est parti après s’être platement excusé à travers la porte.

Nous sommes désolés pour elle et je crains que nous soyons un peu responsables de sa naïve confiance. En la prenant dans mes bras, pendant qu’elle se réchauffe les mains dans mon pyjama, je lui dis que tout homme ressent du désir pour une femme quelles que soient ses idées sur le mariage ; que je ne suis pas une exception, mais comme je ne suis pas muré dans l’abstinence je peux plus facilement respecter ce qu’elle m’a demandé.

Le soir, elle a retrouvé sa joie de vivre. Elle s’allonge entre nous et c’est reparti pour les caresses. Nous lui enseignons la fellation en expliquant que c’est une bonne technique pour faire patienter l’homme en attendant les grandes orgues. Je n’y crois qu’à moitié, mais la leçon était fort agréable.

L’année suivante, Jacqueline est avec Elise quand nous leur rendons visite. Elle me confie, le premier soir, que sa petite sœur est devenue folle car à quinze ans elle a décidé de perdre son pucelage avec le premier venu. Pourquoi elle me fait cette confidence, je me le demande encore. J’y perçois une invitation inconsciente, ce qui m’arrange car Elise est très jolie. Certes, nous n’avons que dix ans de différence, mais, à l’inverse de Jacqueline, elle rue dans les brancards et s’oppose ouvertement à l’autorité paternelle.

Les parents sont présents, mais comme les filles habitent au sous-sol elles nous invitent à une petite fête très discrète, un soir, en nous faisant passer à travers un trou de grillage dans le jardin. Heureusement — la mère doit être en train de prier, et le père de se masturber en lisant Duras — nous ne serons pas dérangés. J’ai la tête qui tourne en compagnie de trois femmes aussi déjantées que moi. Les deux sœurs échangent déjà baisers et caresses. Je tarderai pas à poser une main brûlante sur le ventre d’Élise, qui me fait les gros yeux puis éclate de rire. J’ouvre sa chemise, qu’elle avait négligé de boutonner, elle vient contre moi et me fait goûter une incroyable saveur d’eucalyptus dans sa bouche. J’y repense chaque fois que je suce une pastille à l’eucalyptus. Elle a laissé mon sexe durcir contre elle mais n’osera pas le toucher. Ce fut difficile de se séparer en repassant par un trou de grillage.

Le lendemain, plage nudiste. Élise m’accompagne à la nage derrière les rochers. Caresses, délice du sel sur les peaux mouillées par la mer. Nous décidons de monter au camping car avec seulement nos serviettes roulées autour de la taille. En route, elle m’embrasse encore au milieu des eucalyptus, mais je proteste pour l’indécente forme qu’elle inflige à ma serviette. Heureusement, le sentier est désert. J’accroche les rideaux, j’ouvre le toit coulissant et je prépare un thé, car c’est ce que nous sommes venus prendre, officiellement. Puis nous lâchons les fauves. La suite n’est pas très originale, il y a des blogs meilleurs que le mien pour ce genre de récit. Je retiendrai quand même que la rose des sables d’une jeune fille est infiniment savoureuse après un bain de mer — dire qu’il y a des cons qui s’empoisonnent en massacrant des huîtres ; que la jeune encore vierge pour quelques minutes a bien aimé cette mise en bouche ; qu’elle s’est ensuite aperçue qu’un poisson très agité s’était glissé en elle sans qu’elle ne cesse de ressentir du plaisir ; elle qui croyait devoir saigner pour devenir femme ; qu’elle a relevé la tête pour regarder son ventre, mettant la main au dessous de son nombril : « Oh, quand je pense qu’il monte jusqu’ici ! »

Elle a aimé découvrir de nouvelles sensations qui venaient du plus profond d’elle-même. J’ai senti la sève monter et proposé une escale technique pour la gelée contraceptive qu’elle s’est elle-même appliquée.

J’étais bien. Si bien, si détendu, qu’après la pause gelée je n’avais plus d’érection… Alors j’ai pris mon sexe replié et je l’ai bourré avec mes doigts dans le vagin d’Élise. Elle a soupiré de plaisir, ondulé ses hanches, et très vite mon arbre a retrouvé sa forme olympique. Je lui ai dit que j’allais bientôt jouir, elle m’a dit qu’elle était prête. J’ai arrosé son jardin en gémissant sagement pour ne pas l’effrayer.

Élise n’a pas eu d’orgasme et je me suis satisfait de l’idée qu’on ne pouvait pas tout avoir la première fois. Après tout, elle avait trouvé un partenaire attentionné et plein de douceur. Oui, mais parfaitement ignare sur le plaisir féminin.

Elle était fière et heureuse quand nous sommes retournés à la plage. Nous avons pris des photos pour fêter l’événement. Le lendemain, Jacqueline m’a grondé pour avoir osé « dépuceler sa petite sœur », refusant d’admettre que c’est elle qui m’en avait donné l’idée. De nouveau seul avec Élise, je lui ai dit que sa grande sœur devait ressentir un peu de jalousie.

— Pourquoi, tu ne fais pas l’amour avec elle ?
— Sûrement pas, je dois respecter sa virginité…
— Sa virginité… Quelle virginité ?
— Elle m’a toujours dit qu’elle ne voulait pas de sexe avant le mariage.
— Tu parles !

Élise riait à gorge déployée. Jacqueline lui avait conté par le menu ses partouzes avec des étudiants au fond de la salle de travaux pratiques.

— Trois mecs en enfilade, il lui fallait. D’ailleurs, c’est ce que je devrais faire : trois hommes, trois orgasmes.

(Pas fier…)

Je n’ai jamais su où était la vérité. Pour moi, la Jacqueline un peu boutonneuse est restée terra incognita. Le mythe de la Sainte Vierge est tenace !

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commentaires

J
j'ai trouvé ce récit...savoureux. J'aurais aimé de la tendresse avant qu'on entre dans le vif du sujet...mais je me plains pas, il a été doux et attentif...un peu...
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J
Élise était vraiment dans l'urgence de faire sa première « expérience » et ne s'embarrassait pas de sentiments... Je savais que ce serait avec moi ou un autre. En fait il y avait entre nous une complicité de longue date car sa grande sœur lui parlait de ce qu'elle vivait avec nous. Je n'étais pas n'importe quel autre pour elle. Mais j'étais très excité par l'impatience qu'elle montrait sans détour.Aujourd'hui je répondrais très différemment, quelle que soit son impatience à conclure, dans la lenteur et la volupté du toucher. Mais, à 25 ans, j'étais dans la période « bourrin » !
S
Il ne faut pas croire Elise. Ta jolie pucelle l'était certainement. Ton récit est très beau et, contrairement à ce que tu crois, n'a rien à envier à ceux qu'on trouve sur d'autres sites. Il est aussi excitant que tendre. J'aurais aimé être Jacqueline et jouir sous tes caresses. Hmmm... Bises.
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J
Je crois ausi que ta version est la bonne. Il y avait une grande complicité entre les deux sœurs, et une intimité vraiment troublante à mes yeux ;-))) Jacqueline jouait certainement son rôle de "grande sœur émancipée" en faisant appel à son imagination. Élise l'a crue car ça lui plaisait bien d'y croire, et sa déclaration provocatrice ("je coucherai avec le premier homme venu") était certainement de la surenchère verbale. Mais Jacqueline ne se doutait pas qu'elle passerait à l'acte. Elle pensait peut-être aussi que je n'oserais pas relever le défi parce que je m'étais montré relativement "sérieux" avec elle...<br /> Quant à Élise, elle était persuadée que je faisais l'amour avec sa sœur, et donc elle s'attendait bien à ce que je sois "le premier homme venu". Il y a des jours où on a de la chance. (Enfin, je parle pour moi...)<br /> Un autre argument en faveur de ton interprétation est que, si Jacqueline s'était vraiment lâchée comme elle le racontait à sa sœur, je pense qu'elle se serait montrée plus entreprenante (au sens propre du mot) quand nous échangions des caresses très sensuelles. (Il y en a que je n'ai pas osé raconter !)<br /> Je ne peux pas répondre à la dernière phrase de ton commentaire, étant timide de nature ! ;-)
M
Dans cette histoire il se dégage une méthode........très intéressant...pour la suite....à plus
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J
Une méthode... ???  Tu peux nous en dire plus ?

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