28 mai 2006
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Je regrette d’avoir quitté l’Éducation nationale. Pétri d’ambition, avec mes airs de faux cul, j’aurais sans douté réussi à passer le concours d’inspecteur. Et, qui sait, un courant ascendant m’aurait peut-être propulsé dans le saint des saints de l’éducastreur : rue de Grenelle, en compagnie de gens qui ont appris à péter sans bouger un sourcil.
Prenez le ministre actuel, par exemple. Oui, Robien, Gilles de pour les intimes… Je me souviens de lui comme ministre des transports… amoureux ? Amoureux des grosses cylindrées, en tout cas, vu qu’il avait été épinglé par ses propres radars à plus de 150, enfin c’était pas moi mon chauffeur mais promis je recommencerai plus.
Pourtant il vient encore de faire péter le compteur, et cela ne me le rend que plus sympathique. J’apprends par le Canard Enchaîné (si vous ne le lisez ni le Canard ni Politis vaudrait mieux zapper, ciao) que le service médical de la Direction des personnels, de la modernisation et de l’administration (ouf), rue de Grenelle donc, vient de distribuer aux agents un fascicule intitulé « Les bons gestes de tous les jours ». Le ministre s’inquiète du mal au dos, une pandémie qui frappe aveuglément tous les fonctionnaires, ces « moules qui s’accrochent au rocher » comme les a désignés un autre génial ministre le 12 mai. On y apprend comment bien se tenir pour repasser, faire le ménage ou descendre la poubelle (bon, je passe, je suis marié et j’habite au rez-de-chaussée), mais surtout on y découvre les arcanes de la brouette médicalement correcte. Pour les grincheux qui ne lisent pas les Vingtenaires, la brouette® est LE moyen de transport du 21e siècle ! Voyez plutôt :
Ah que je regrette l’Éducation nationale… Les femmes y ont de si jolies jambes fines qu’elles posent délicatement sur deux coussins soyeux afin d’être mieux pénétrées, encore plus fort, encore plus profond, prends ton temps mon chéri je n’ai plus de copies à corriger. Et lui, et moi, appuyé sur ses avant-bras, joue contre joue, le regard perdu dans celui de la jeune stagiaire en extase, mais oui tu l’auras ton CAPES, ton cas pète, ah je jouis, elle a failli jouir, merci Gilles de !
Bon, je ne voudrais pas passer pour raciste, mais on peut se faire très mal au dos avec une blonde. Regardez le mec à gauche. D’accord lui aussi il est blond, ce qui n’arrange pas son cas, mais trop nul il sait pas tenir une brouette ce naze ! Je repense à ma prof de math en 3e, une Irène de beauté fraîchement débarquée de Pologne, cheveux de Lorelei et petits seins gonflés à bloc sous sa blouse blanche. Qu’est-ce qu’elle a dû faire comme ravages dans le corps en saignant… Je rêvais avec elle d’une intégrale sans conditions aux limites.
Quoi, le missionnaire ? La levrette ? Kézaco ? Menfin, laissez nos fonctionnaires pratiquer d’abord la technique de base, le chasse-neige quoi, ils vont pas se lancer en hors-piste !
Il y de cela bien longtemps, mes chers enfants, rheu rheu, un jeune médecin généraliste se faisait épingler à distribuer à la sortie des lycées un tract dont le titre annonçait la couleur : « Apprenons à faire l’amour, car c’est la voie du bonheur ». Une autre manière d’enseigner les bons gestes de tous les jours, non madame ça ne rend pas sourd. Jean Carpentier — car c’était lui le bougre, stupéfiant, non ? —, avait été radié par l’Ordre des médecins. Doux Jésus, la France venait d’échapper au pire. Mais voyez comme les mœurs ont évolué, comme le monde a changé : maintenant c’est le ministre qui prend soin de notre bonheur.
Quoi Ségolène ? :-(
Prenez le ministre actuel, par exemple. Oui, Robien, Gilles de pour les intimes… Je me souviens de lui comme ministre des transports… amoureux ? Amoureux des grosses cylindrées, en tout cas, vu qu’il avait été épinglé par ses propres radars à plus de 150, enfin c’était pas moi mon chauffeur mais promis je recommencerai plus.
Pourtant il vient encore de faire péter le compteur, et cela ne me le rend que plus sympathique. J’apprends par le Canard Enchaîné (si vous ne le lisez ni le Canard ni Politis vaudrait mieux zapper, ciao) que le service médical de la Direction des personnels, de la modernisation et de l’administration (ouf), rue de Grenelle donc, vient de distribuer aux agents un fascicule intitulé « Les bons gestes de tous les jours ». Le ministre s’inquiète du mal au dos, une pandémie qui frappe aveuglément tous les fonctionnaires, ces « moules qui s’accrochent au rocher » comme les a désignés un autre génial ministre le 12 mai. On y apprend comment bien se tenir pour repasser, faire le ménage ou descendre la poubelle (bon, je passe, je suis marié et j’habite au rez-de-chaussée), mais surtout on y découvre les arcanes de la brouette médicalement correcte. Pour les grincheux qui ne lisent pas les Vingtenaires, la brouette® est LE moyen de transport du 21e siècle ! Voyez plutôt :
Ah que je regrette l’Éducation nationale… Les femmes y ont de si jolies jambes fines qu’elles posent délicatement sur deux coussins soyeux afin d’être mieux pénétrées, encore plus fort, encore plus profond, prends ton temps mon chéri je n’ai plus de copies à corriger. Et lui, et moi, appuyé sur ses avant-bras, joue contre joue, le regard perdu dans celui de la jeune stagiaire en extase, mais oui tu l’auras ton CAPES, ton cas pète, ah je jouis, elle a failli jouir, merci Gilles de !
Bon, je ne voudrais pas passer pour raciste, mais on peut se faire très mal au dos avec une blonde. Regardez le mec à gauche. D’accord lui aussi il est blond, ce qui n’arrange pas son cas, mais trop nul il sait pas tenir une brouette ce naze ! Je repense à ma prof de math en 3e, une Irène de beauté fraîchement débarquée de Pologne, cheveux de Lorelei et petits seins gonflés à bloc sous sa blouse blanche. Qu’est-ce qu’elle a dû faire comme ravages dans le corps en saignant… Je rêvais avec elle d’une intégrale sans conditions aux limites.
Quoi, le missionnaire ? La levrette ? Kézaco ? Menfin, laissez nos fonctionnaires pratiquer d’abord la technique de base, le chasse-neige quoi, ils vont pas se lancer en hors-piste !
Il y de cela bien longtemps, mes chers enfants, rheu rheu, un jeune médecin généraliste se faisait épingler à distribuer à la sortie des lycées un tract dont le titre annonçait la couleur : « Apprenons à faire l’amour, car c’est la voie du bonheur ». Une autre manière d’enseigner les bons gestes de tous les jours, non madame ça ne rend pas sourd. Jean Carpentier — car c’était lui le bougre, stupéfiant, non ? —, avait été radié par l’Ordre des médecins. Doux Jésus, la France venait d’échapper au pire. Mais voyez comme les mœurs ont évolué, comme le monde a changé : maintenant c’est le ministre qui prend soin de notre bonheur.
Quoi Ségolène ? :-(