25 mai 2006
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Mes bien chers frères et vos tendres et jolies petites sœurs,
En ce jour d’Ascension je vais vous raconter l’histoire véritable de Celui qui est resté 2000 ans cloué par la bêtise ambiante. En l’an 0, déjà, une partie des habitants de la terre sainte passaient une partie de leur temps à lire des textes sacrés et le reste à se foutre sur la gueule. Les femmes, qui n’avaient pas encore d’âme, ne faisaient pas de politique. Elles n’apprenaient pas à lire et se contentaient d’attendre l’ange Gabriel.
Un barbu déjanté traînait de ville en ville avec une douzaine de SDF qui prenaient tout ce qu’il disait pour parole d’évangile. Ces types ont cru que le mot d’ordre « aimez-vous les uns les autres » venait de la Gay pride. Les « uns » étant forcément des hommes, par obligation grammaticale, il pouvait y avoir quelques femmes parmi les autres mais elles restaient en minorité. Et puis Dieu avait oublié de préciser que les « autres » devraient aussi aimer les « uns ». Bref, c’était l’ambiance, car toute femme osant déclarer aimer les uns (de quoi je me mêle) risquait la lapidation. Certes, le chef des SDF, aidé par Mme de Fontenay, avait bien réussi à alerter Amnesty pour sauver Marie-Madeleine, mais les « autres » étaient toujours aussi mal barrées et le sont encore malgré la pro-fessie de Martin Scorsese.
Dieu se grattait la tête de désespoir en contemplant du haut de son nuage la carrière politique d’un Fils qui avait commencé sur la paille et fini sur les planches — juste à l’opposé de celle d’un intermittent du spectacle. Voyant qu’il n’arrêtait pas ses conneries même après avoir été ressucité, il le prit par le col pour l’arracher à une foule en délire, quitte à rendre toute cette histoire invraisemblable.
Dieu se prend parfois pour Jacques Séguéla : Il décréta que cette histoire avait foiré à cause de la com’. Profitant du week-end de Pentecôte (qui était encore férié) il fit coacher les anciens potes du malheureux candidat. Mais le matériel publicitaire n’a pas suivi : ils ont mis près d’un siècle pour rédiger 4 bouquins sur le même sujet, tellement leurs cahiers à spirale étaient truffés de fautes.
Quant à Marie, elle prit l’ascenseur en plein mois d’août pour échapper à la canicule, espérant renouveler le coup avec l’ange Gabriel bien qu’il n’ait même pas réglé sa pension alimentaire.
En ce jour d’Ascension je vais vous raconter l’histoire véritable de Celui qui est resté 2000 ans cloué par la bêtise ambiante. En l’an 0, déjà, une partie des habitants de la terre sainte passaient une partie de leur temps à lire des textes sacrés et le reste à se foutre sur la gueule. Les femmes, qui n’avaient pas encore d’âme, ne faisaient pas de politique. Elles n’apprenaient pas à lire et se contentaient d’attendre l’ange Gabriel.
Un barbu déjanté traînait de ville en ville avec une douzaine de SDF qui prenaient tout ce qu’il disait pour parole d’évangile. Ces types ont cru que le mot d’ordre « aimez-vous les uns les autres » venait de la Gay pride. Les « uns » étant forcément des hommes, par obligation grammaticale, il pouvait y avoir quelques femmes parmi les autres mais elles restaient en minorité. Et puis Dieu avait oublié de préciser que les « autres » devraient aussi aimer les « uns ». Bref, c’était l’ambiance, car toute femme osant déclarer aimer les uns (de quoi je me mêle) risquait la lapidation. Certes, le chef des SDF, aidé par Mme de Fontenay, avait bien réussi à alerter Amnesty pour sauver Marie-Madeleine, mais les « autres » étaient toujours aussi mal barrées et le sont encore malgré la pro-fessie de Martin Scorsese.
Dieu se grattait la tête de désespoir en contemplant du haut de son nuage la carrière politique d’un Fils qui avait commencé sur la paille et fini sur les planches — juste à l’opposé de celle d’un intermittent du spectacle. Voyant qu’il n’arrêtait pas ses conneries même après avoir été ressucité, il le prit par le col pour l’arracher à une foule en délire, quitte à rendre toute cette histoire invraisemblable.
Dieu se prend parfois pour Jacques Séguéla : Il décréta que cette histoire avait foiré à cause de la com’. Profitant du week-end de Pentecôte (qui était encore férié) il fit coacher les anciens potes du malheureux candidat. Mais le matériel publicitaire n’a pas suivi : ils ont mis près d’un siècle pour rédiger 4 bouquins sur le même sujet, tellement leurs cahiers à spirale étaient truffés de fautes.
Quant à Marie, elle prit l’ascenseur en plein mois d’août pour échapper à la canicule, espérant renouveler le coup avec l’ange Gabriel bien qu’il n’ait même pas réglé sa pension alimentaire.