7 janvier 2006
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Dans « Lychee » j’avais écrit :
Alors qu’il me semble important que le corps de l’être aimé, désiré, devienne un fétiche dans le temps très bref de ce culte sans rituel qu’est une rencontre amoureuse.Catherine me répond :
[Je] ne me suis jamais sentie en dévotion, mais en phase avec la plus grandiose merveille de la nature qu’est notre corps & ce sexe si extraordinaire qui nous appartient (avec cette ruse du désir/plaisir inventée pour la reproduction soit, mais tout autant pour la joie & l’extase qui nourrissent le courage d’exister) & que les idéologies de toutes sortes tentent de castrer. Il y a eu pour moi deux sortes de défis :
— réappropriation de mon corps
— & du corps si différent, voire effrayant & agressif de l’autre (surtout pour une femme quand même).
Après, c’est juste une histoire d’amour & de générosité dans la relation, le désir du plaisir de l’autre.